Portés simples

Certains portés et pyramides sont très simples et sans danger (debout sur les cuisses par exemple), d'autres plus avancés nécessitent une parade (qui jouera la potiche derrière les acrobates). Certaines permettent de se déplacer (assis sur les épaules), d'autres non.

Dans tous les cas, il faut faire très attention à la sécurité, du voltigeur comme du porteur.

Pour parer : il faut chercher à attraper la taille, et rien d'autre. Si on ceinture le tronc, on tombera peut-être avec la personne qui tombe, mais sa tête, le plus important, ne touchera pas le sol. Si on attrape un bras ou une jambe, c'est ce bras ou cette jambe qui ne touchera pas le sol. La parade doit être prête à rattraper, donc pas de bras croisés, derrière le dos ou sur les hanches.

Une fois que le porté est bien connu, il faut s'entraîner à le faire en comptant, pour caler le montage et le démontage sur le rythme. Il faut soigner particulièrement le démontage, pour trois raisons :

Pour garantir jusqu'au bout la sécurité de l'acrobatie (chacun doit savoir où il retombe, dans quel ordre on descend, etc);
Pour qu'il n'ait pas l'air d'un effrondrement ou d'un sauve-qui-peut général;
Pour que le numéro plus continuer en s'enchaînant harmonieusement, sans flottement. C'est pour cela qu'il est utile d'avoir une partie du groupe qui ne participe pas à la pyramide, et qui «meuble» le démontage avec une chorégraphie qui bouge, contrastant avec des mouvements plus discrets pendant l'acrobatie.

Dans tous les cas, ne pas oublier de sourire pendant l'acrobatie : il ne faut pas que ça ait l'air difficile, le public est d'autant plus impressionné que le porté s'insère naturellement dans la chorégraphie et est exécuté avec aisance et naturel. Facile à dire... :-)

Un certain nombre de portés sont simples à réaliser, à partir du moment où ils ont été travaillés. La plupart n'ont pas besoin de parade spécifique. Il y a cependant souvent un problème technique : les jupettes ! Elles glissent et s'arrachent facilement... Voici les figures :